Invitée par les Soviétiques dans le cadre du rapprochement diplomatique franco-soviétique de la fin de 1932, avec l'illusion qu'il s'agissait de traiter de constructions navales mais aussi de l’ouverture d’un poste d’Attaché naval, un premier pas vers une alliance diplomatico-militaire, l’analyse des Archives militaires et diplomatiques françaises avec la documentation technique relative aux demandes des soviétiques permet de revoir l’interprétation véhiculée jusqu’à présent par l’historiographie française d’une grande opportunité manquée avec ces premiers contacts militaires, l’opportunité d’une alliance militaire ave Moscou, les Soviet voulant réellement se mettre d’accord opérationnellement pour contrecarrer la « nouvelle » Allemagne hitlérienne. En réalité, les militaires soviétiques n’étaient pas intéresser qu’à évaluer la possibilité de la technologie française et au même moment ils se projetaient partout en Europe à la recherche des nouveautés techno-militaires susceptibles de pouvoir les aider dans le développement de leur nouvelle industrie militaire. A coté, leurs diplomates étaient en train de sonder le terrain en vue d’un éventuel pacte dont l’opérabilité militaire était encore à venir, et non pas imminent comme les Français croyaient et l’historiographie a pensé.
Un coup d’épée dans l’eau? La mission navale Dupré (décembre 1933)
BURIGANA, DAVID
1997
Abstract
Invitée par les Soviétiques dans le cadre du rapprochement diplomatique franco-soviétique de la fin de 1932, avec l'illusion qu'il s'agissait de traiter de constructions navales mais aussi de l’ouverture d’un poste d’Attaché naval, un premier pas vers une alliance diplomatico-militaire, l’analyse des Archives militaires et diplomatiques françaises avec la documentation technique relative aux demandes des soviétiques permet de revoir l’interprétation véhiculée jusqu’à présent par l’historiographie française d’une grande opportunité manquée avec ces premiers contacts militaires, l’opportunité d’une alliance militaire ave Moscou, les Soviet voulant réellement se mettre d’accord opérationnellement pour contrecarrer la « nouvelle » Allemagne hitlérienne. En réalité, les militaires soviétiques n’étaient pas intéresser qu’à évaluer la possibilité de la technologie française et au même moment ils se projetaient partout en Europe à la recherche des nouveautés techno-militaires susceptibles de pouvoir les aider dans le développement de leur nouvelle industrie militaire. A coté, leurs diplomates étaient en train de sonder le terrain en vue d’un éventuel pacte dont l’opérabilité militaire était encore à venir, et non pas imminent comme les Français croyaient et l’historiographie a pensé.Pubblicazioni consigliate
I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.