Duplessis-Mornay et la "famille" de l'ambassade d'Arnaud du Ferrier à Venise

Una verifica sull’insieme dei due anni “veneziani” di Philippe de Mornay (autunno 1569-estate 1571) può essere condotta sulla base delle fonti locali e dei documenti d’archivio dell’Università di Padova. Da un confronto con la testimonianza dei Mémoires di Charlotte Arbaleste (Madame de Mornay), è possibile tessere le fila di una sodalitas nazionale, culturale e sociale, cui Philippe de Mornay apparteneva e che gravitava attorno alla figura “paterna” di Arnaud du Ferrier, ambasciatore del re di Francia a Venezia. Le terre della Serenissima erano per questo mondo della magistratura francese di fine Cinquecento il luogo privilegiato dell’incontro fra sostenitori della “politique”, lontano dalle guerre di religione. Une vérification sur l’ensemble des deux années “vénitiennes” de Mornay (automne 1569-été 1571) peut être faite à l’aide des sources locales et des documents des Archives Universitaires de Padoue. Cette vérification peut porter sur le témoignage de Madame de Mornay et prendre aussi en considération l’altération qu’il subit dans La France protestante et, plus tard, chez Picot dans ses Français italianisants. Il est possible de démontrer l’exactitude des renseignements de Charlotte Arbaleste, qui précise dans ses Mémoires la situation politique très particulière de cette période précédant Lépante et la nécessité de contrôle, ou de «recherches» sur les discours que tenaient entre eux les étudiants étrangers résidant à Padoue. On arrive à comprendre différemment que les Haag et Picot les raisons des séjours de Mornay dans une ville comme Venise, qui pouvait représenter pour lui le lieu privilégié où siégeait une sodalitas nationale, culturelle et sociale aux connotations familiales. Les Français de l’Ambassade, qui appartenaient au monde des juristes et aux familles de la noblesse ou de la haute bourgeoisie parlementaire, reconnaissaient en Arnaud du Ferrier une figure paternelle et Mornay reconnaissait à l’Ambassade - qu’une légende ou une perspective biographique déterministe ont décrite comme sa “protectrice” (Haag) contre des “persécutions” (Picot) religieuses - le rôle d’alma mater.